« Roman de l’effacement, selon la quatrième de couverture, Après moi le désert tient en réalité de l’installation, au sens artistique du terme : une installation visant à provoquer ou à partager une expérience de l’effarement. Le lecteur s’y retrouve remarquablement désemparé à son tour, à mesure que la réalité se fait aussi flottante qu’une coquille de noix emportée par la marée d’équinoxe. (…). En retrouvant ses esprits, le lecteur ne peut que l’admettre : il a fait une vraie expérience de lecture, de celles qui font bouger les lignes de la réalité. » Bertrand Leclair, Le Monde.

« Après moi le désert a un ascendant psychogéographique, Olivier Bodart, qui a vécu dans le désert de Sonora, parle d’expérience. (…) On erre avec lui sans déplaisir, d’autant que sa présence soulève de multiples histoires dans l’histoire. La région regorge de mirages incroyables et authentiquement réels, ville fantôme, campement alternatif et même « centre du monde. » Frédérique Roussel, Libération

« L’originalité d’Après moi le désert tient d’abord à la précision de l’insertion du récit dans la géographie de ces arrière-espaces. Villes imaginaires vendues par des escrocs, lacs pollués désertés par les vacanciers, bases militaires squattées par des marginaux, improbable « centre du monde » en quête d’habitants, la Californie invisible passe au premier plan. (…) Le tour de force d’Olivier Bodart est de donner, sur cette ossature rigoureuse, une histoire très incarnée, reposant sur un personnage fort et fragile, dont l’aventure captive et inquiète. Une méditation sur le roman qui ne sacrifie pas le romanesque. » Alain Nicolas, L’Humanité 

« Jonglant avec les genres – policier, fantastique, étude de mœurs, roman initiatique, pré ou post-apocalyptique … - l’auteur défonce les portes de la perception basculant dans une dimension ou angoisse ou paranoïa s’estompent peu à peu pour laisser place à une intranquilité d’une richesse sensorielle et émotionnelle remarquable. Olivier Bodart construit ici une superstructure de tuyauteries narratives (façon Beaubourg ou Fernand Léger) qui, (…) témoignent d’une grande inventivité. » Dominique Aussenac, Le Matricule des Anges

« Olivier Bodart se met en scène dans son deuxième livre, à la première personne, sans fioriture, au style fluide, intriguant, palpitant, inquiétant même, qui évoque par moments Rosemary’s baby et l’univers étrange de David Lynch. Un roman sur la solitude, l’identité, la déconnexion et les tourments du grand esprit. » Bernard Roisin, Focus Vif